Cercle Aneo des DSI
Retour sur le Cercle des DSI du 22 avril 2022 : l’innovation est-elle dangereuse pour les entreprises ?
Le 13 avril 2022 se réunissait le cercle ANEO des DSI pour interroger la place de l’innovation dans les entreprises. Une vingtaine de DSI et de spécialistes de l’innovation issus de secteurs variés (assurance, banque et industrie) étaient présents.
La place et le leadership de la DSI dans l’organisation pour innover. Si l’on considère que le processus métier deviendra de plus en plus digital dans la majorité des industries, c’est à dire que la place de l’intervention humaine tend à diminuer, il semble naturel de penser que la DSI devrait être au coeur de la stratégie et de l’évolution des processus.
Mais qu’en pensent les DSI invités ? Téléchargez la synthèse de l’événement pour en savoir plus !

Crédits : Cécilia ROUILLY – Photographe
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Un événement par et pour les décideurs agiles.
Dans le monde de l’agilité, on entend surtout la parole des experts.
Une voix que l’on entend moins, c’est celle des clients ! A ceux qui déploient les transformations agiles au coeur des organisations, dont les savoirs deviennent essentiels : quelles sont vos réussites, vos apprentissages, les freins rencontrés, et les solutions trouvées face aux problèmes ?
Chez Aneo, nous avons décidé de VOUS donner la parole, lors d’un événement intimiste.
Le concept de Voice of the Customer …
Nous invitons ceux qui sont au coeur de l’agilité dans leur organisation, à venir pitcher devant leurs pairs leur transformation, et à se prêter au jeu des questions-réponses, dans un format court et interactif.
Comment ?
15 minutes de présentation, 15 minutes de questions, une courte pause et… on passe au suivant !
Rendez-vous le jeudi 23 juin à l’Atelier Reeve à Paris !
Vous êtes décideur agile ? Vous souhaitez participer à l’événement ?

Vous êtes manager d’une équipe de développeurs/ses et vous rencontrez les difficultés suivantes …
Vous avez des sueurs froides à l’approche des congés de votre équipe ? Quand Dave le dev n’est pas là, vous priez pour que son application ne tombe pas ? Vous n’avez pas sorti une seule évolution depuis des mois ?
Pas de panique ! Baptiste Macé, Leader du cercle Agile IT chez Aneo, vous expliquera comment il a utilisé les pratiques du Software Craftsmanship pour dépasser ces obstacles.
Pendant ce webinar, vous saurez comment le software craftsmanship lui a permis :
- De faciliter l’onboarding de nouvelles ressources sur son équipe
- D’accélérer la montée en compétences
- De diminuer les effets de silo
- d’améliorer le Time-To-Market
Rendez-vous le mardi 30 mars 2022 à 13h ! Nous vous enverrons le lien de connexion à l’issue de votre inscription.

L’animateur du webinar, Baptiste Macé
Baptiste est Ingénieur Logiciel. Client-centric, il met tout en œuvre pour apporter un œil nouveau et trouver des solutions dans ses missions. Manager, il met un point d’honneur à ce que ses équipes comprennent pourquoi, et pour qui elles travaillent, et ce à travers l’exemple et la clarification.
La RSE est aujourd’hui au cœur des préoccupations des entreprises de toutes tailles. Ceci se traduit par un passage à l’action concret pour la très grande majorité d’entre elles. Pourtant, il reste difficile d’évaluer l’impact des projets d’une entreprise sur sa propre stratégie RSE. Une solution existe toutefois pour résoudre ce problème : le pilotage par la valeur.
La stratégie RSE : une préoccupation pour tout type d’entreprise, mais aussi un défi à mettre en place
La RSE : un enjeu qui a su trouver sa place dans toutes les entreprises
Cette dynamique se traduit de manière hétérogène selon les différentes tailles d’entreprises (ressources et budgets dédiés, typologies d’actions menées, pilotage des actions effectué). Il n’en reste pas moins que la RSE s’impose au sein des instances de décision des entreprises quelque soit leur taille. Et ce, dans 65% des cas selon le baromètre de la RSE 2021 établi par Vendredi.
Les difficultés liées au déploiement de la RSE au sein des entreprises
Le déploiement actif de la RSE dans les entreprises se heurte à plusieurs typologies de difficultés. En premier lieu, le manque de ressources dédiées à la RSE est unanimement constaté par les Responsables RSE. En complément, les responsables RSE témoignent d’un manque de méthodes et d’outils. Ils sont pourtant nécessaires à l’évaluation des résultats des actions RSE.
De la même manière, mesurer comment et à quelle hauteur les autres projets et activités de l’entreprise contribuent à sa stratégie RSE est un véritable défi.
Evaluer l’impact des projets de son entreprise sur sa stratégie RSE grâce au pilotage par la valeur
Pour y parvenir, il faut donc être capable de quantifier et de mesurer simplement la contribution des activités et des projets de l’entreprise à la stratégie RSE définie. Pour cela, le pilotage par la valeur du portefeuille de projets de l’entreprise vous permet de prioriser les projets et les activités les plus contributeurs à votre stratégie RSE.
Le pilotage par la valeur s’appuie également sur la représentation visuelle de la valeur nécessaire pour fiabiliser les arbitrages et les décisions au sein de votre portefeuilles de projets. Ce qui a pour but de maximiser la contribution des projets à votre stratégie RSE. C’est également une opportunité pour faciliter le déploiement de votre stratégie RSE au sein de votre entreprise. De plus, il favorise la prise de conscience et l’embarquement de vos parties prenantes sur le sujet de la RSE.
Vous souhaitez en savoir plus ? Rendez-vous le 9 mars prochain pour le Webinar dédié à la gestion de la contribution des projets de votre entreprise à sa stratégie RSE.

Un article rédigé par :

Olivier Guichard
Directeur de l’offre Pilotage par la valeur chez Aneo
Cercle Aneo des DSI
Retour sur le Cercle des DSI du 15 décembre 2021 : Pilotage par la valeur : comment booster vos portefeuilles de projets en capitalisant sur l’agilité et la RSE ?
Le pilotage par la valeur adresse les différentes dimensions de valeurs autres que le pur ROI Financier pour piloter autrement vos portefeuilles de projets.
Dans un contexte où l’agilité se déploie localement ou à l’échelle dans vos organisations et où les enjeux RSE sont de plus en plus prégnants au sein de vos entreprises, la contribution de vos projets à ces différentes dimensions de valeurs doit être clairement définie. De bonnes pratiques de pilotage par la valeur sont à mettre en place en conséquence au sein de vos portefeuilles de projets et un type de représentation de la valeur est à privilégier.
Olivier Guichard, Directeur de l’offre Pilotage chez ANEO et Johann Stourbe, Consultant Senior, ont animé cette soirée.

Crédits : Cécilia ROUILLY – Photographe
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Aneo est partenaire de The NextGen Enterprise Summit 2021, l’événement international dédié à la transformation des organisations !
Ce temps fort se déroulera en présentiel et en ligne. Il réunira des entreprises internationales et des acteurs du changement qui mettent en place des pratiques disruptives en matière d’innovation managériale, notamment des dirigeants, des entrepreneurs, des hommes politiques, des universitaires et des philosophes de différents pays.

En plus d’être partenaire de The NextGen Enterprise Summit 2021, Aneo sera présent dans les différentes animations de l’événement :
- Table ronde « Hybridation : les grands chamboulements des temps et lieux de travail » le 25 novembre à 15h30. Jérôme Labastie, Senior Manager chez Aneo, animera ce rendez-vous, et donnera la parole à différents experts de la Société Générale, Harmonie Mutuelle, Open Classrooms, KPMG France ou encore Orange.
- Atelier « Transformer profondément son organisation : c’est bien beau mais comment faire ? » le 26 novembre à 11h15. Il sera également animé par Jérôme Labastie.
Si vous n’êtes pas encore inscrit(e) à l’événement, cliquez ici !
Vous pouvez également retrouver les informations liées à The NextGen Enterprise ici.
Cet article sur les Femmes et le Numérique fait partie de la série sur le thème « Numérique et RSE ». Ils sont publiés par une équipe de consultants Aneo.
Ada Lovelace, la pionnière ayant créé la machine analytique… Grace Hopper, « the Queen of software » témoin du premier « bug » informatique… Margaret Hamilton, la Femme dont le code informatique a envoyé l’Homme sur la Lune … ou encore Roberta Williams, la « Gameuse » ayant créé le design du premier jeu d’aventure graphique …
La liste est longue de femmes impressionnantes qui ont façonné l’Histoire de l’Informatique. Les pionniers ont en effet été des pionnières… Dans les années 1960, elles représentaient près de la moitié des effectifs travaillants dans l’informatique. Et en 1978, les femmes constituaient la moitié des effectifs étudiant en sciences de l’informatique… Or, peu à peu, au fil des années où ce domaine d’activités a pris de l’importance et du prestige, les femmes ont perdu du terrain face au public masculin.
S’agit-il d’une dérive inévitable ? Ou bien à l’avenir les femmes pourront-elles retrouver le devant de la scène numérique ?
Le monde Numérique est-il devenu un no-women’s land ?
La Commission Européenne publie chaque année un indicateur mesurant la présence des femmes dans l’économie numérique (Women In Digital scoreboard). Leur tableau de bord évalue les performances des États membres dans les domaines de l’utilisation d’Internet, des compétences des utilisateurs d’Internet ainsi que des compétences spécialisées et de l’emploi, sur la base de 12 indicateurs.
Selon les données 2020[1], les femmes sont moins susceptibles que les hommes d’avoir des compétences numériques spécialisées et de travailler dans ce domaine, car seuls 18% des spécialistes des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’UE sont des femmes. En France ce chiffre s’élève à 21%.
Et qu’en est-il de la présence des Femmes dans l’entreprenariat numérique aujourd’hui ? Les Femmes et les Hommes sont-ils sur un pied d’égalité concernant l’accès aux financements pour monter une start-up dans le Numérique ?
Le récent baromètre sur les conditions d’accès au financement des femmes dirigeantes de startups, publié par SISTA/CNNum/BCG, montre qu’en 2020 en France, les startups fondées par des femmes ou équipes dirigeantes mixtes ont représenté seulement 21% du total. La hausse de 4 points par rapport à 2019 donne un certain espoir. Toutefois, ce résultat nous montre qu’aujourd’hui, les hommes dominent largement l’univers des startups. De même, au niveau du financement, en 2020 les investisseurs se tournent majoritairement vers les équipes masculines, puisque celles-ci représentent 85% des start-up financées.
Et pourtant, investir dans une startup co-fondée par des femmes assure de belles perspectives en termes de résultats : le cabinet BCG note qu’en termes de retour sur investissement (ROI), pour un dollar investi, les fonds récupéreraient 0,78 centimes pour une startup féminine ou mixte contre 0,32 centimes pour une startup masculine[2].
Un traitement médiatique inégal ayant une incidence sur les vocations des Femmes
La réalité est donc bien celle d’une sous-représentation des femmes dans le Numérique. Minoritaires certes, mais pas inexistantes. Pour lutter contre ce déficit de femmes, de nombreuses associations, fondations et autres collectifs ont été créés afin de mettre en avant ou promouvoir la place des femmes dans le monde du Numérique. C’est le cas notamment de « JFD »: la Journée de la Femme Digitale. Cette dernière, co-fondée par Delphine Remy-Boutang, se présente comme un « accélérateur de croissance ». En avril dernier, JFD a publié avec Madame Figaro l’édition 2021 des entrepreneuses du Numérique « qui s’engagent pour les nouvelles générations », braquant le projecteur sur huit entrepreneuses du Numérique.
Les chiffres montrent que les femmes sont encore trop minoritaires par rapport aux hommes dans le numérique. Pourtant, le problème n’est pas tant celui de l’absence des ces dernières dans l’IT, ou d’un désintérêt de leur part… Il s’agit plutôt d’un manque de visibilité de ces entrepreneuses.
Un manque de visibilité des femmes dans le numérique
Les médias ont en effet une responsabilité dans le traitement qui est fait de la présence féminine dans le secteur du numérique. On se souvient par exemple de la levée de boucliers provoquée par la Une du magazine Capital en 2017. En effet, cette dernière était consacrée aux créateurs de start-up de l’IT française qui s’exportent… Problème : dans le panel des dirigeants mentionnés, aucune femme n’y figurait ! En réaction à cela, une tribune avait été publiée[3] par un collectif d’entrepreneuses françaises du numérique pour mettre en avant leur réussite toute aussi retentissante que celle de leurs homologues masculins.
Cette couverture médiatique très lacunaire entraîne par voie de conséquence une méconnaissance des personnalités pouvant être inspirantes et susciter des vocations… En d’autres termes, pour séduire les femmes, le Numérique aurait besoin de mettre en avant quelques modèles de réussites. Or, on l’a vu, ces modèles de réussites au féminin existent évidemment. Tout est question de mise en avant à bon escient. Certains diront qu’il devrait même être question ici de « discrimination positive ». Car le fait est que, s’il y a moins de femmes dans le Numérique aujourd’hui, c’est avant tout dû à un manque de vocations à la base…
Les femmes seraient-elles moins propices à embrasser une carrière dans le Numérique ? C’est bien contre ce préjugé que des associations comme « Femmes Numériques » se démènent pour inverser la tendance.
Le Numérique aurait-il moins la cote auprès des femmes étudiantes ?
Car le « problème », si problème il y a, il faut le prendre à la racine… au moment où les jeunes femmes étudiantes se dirigent vers leur choix de carrière. Au sein de l’UE, la tendance constatée est bien que la filière du Numérique attire moins les femmes que les hommes. Selon la Commission Européenne, en 2015, parmi les femmes diplômées, seulement 25% l’ont été dans les filières du Numérique. Par ailleurs, seules 13% de ces diplômées travailleraient aujourd’hui dans le secteur du Numérique. Selon cette même étude, en France, en dix ans, le pourcentage de filles dans les filières scientifiques et techniques n’a augmenté que de deux points.
En la rentrée 2019 en première générale, selon les chiffres du Ministère de l’Education Nationale[4], la spécialité « Numérique et Sciences Informatiques » a été choisie par 2,6% de l’ensemble des filles, contre 15,2% pour les garçons. Alors que les matières sur lesquelles les filles sont le plus majoritaires, à 85%, sont les « humanités, littérature et philosophie, langues, SES ».
Or ce manque de vocations des femmes vers les filières d’éducation aux métiers du Numérique est-il inéluctable ?
Comme en témoigne Isabelle Collet dans son livre Les Oubliées du Numérique (2019), une étude réalisée en Malaisie au début des années 2000 à la Faculté d’Informatique de Kuala Lumpur, par la chercheuse norvégienne Vivian Lagesen, est assez éclairante. Dans cette institution, tous les responsables de départements ainsi que la doyenne sont des femmes. De même dans l’état de Penang, le nombre d’étudiantes en informatiques s’élève à 65%. De plus, 70% des professeurs en informatique sont des femmes, ainsi que la doyenne de la Faculté. A la même époque, en France, le nombre des femmes dans les écoles d’ingénieurs en informatique s’élevait péniblement à 10%. Comme le précise Isabelle Collet, la chercheuse parle, non sans humour de la réalisation d’une utopie cyber-féministe !
Comment expliquer alors ces résultats si encourageants ?
Les raisons seraient à la fois politiques et culturelles. En Malaisie, depuis les années 70, le gouvernement a mis en place des lois pour encourager l’accès et la participation des femmes à l’éducation, à la science et aux technologies[5]. Par ailleurs, toujours selon l’étude de Vivian Lagesen, lorsque l’on questionne les étudiantes en informatique malaises sur leur choix de carrière, elles évoquent des raisons culturelles : selon elles, l’informatique n’est pas un travail de force et il peut être exercé de chez soi, ce qui est compatible avec une vie de mère de famille[6].
“Les amazones du Numérique” : ces femmes seront-elles de retour ?
En Europe, différentes raisons expliquent le déficit des femmes dans le Numérique. Les plus souvent citées sont la persistance des préjugés de genre, l’autocensure des femmes elles-mêmes et surtout le fameux « plafond de verre ». En effet, ce dernier existe dans tous les secteurs et freine la progression des femmes aux postes à responsabilités.
Pourtant, une étude publiée en 2011 dans Harvard Business Review[7] indiquerait que les groupes majoritairement composés par des femmes seraient manifestement plus intelligents que les autres ! Le Professeur Michael Ferrary a étudié la féminisation des entreprises françaises via un portefeuille composé de 15 entreprises du CAC40. Leur hiérarchie est féminisée à au moins 35%, et sur des secteurs très diversifiés. Il est possible de citer le Luxe, la Communication, la Santé et la Finance. Il a étudié ce portefeuille de valeurs sur une durée de 10 ans, entre 2006 et 2016.
Qu’a-t-il constaté ? Ce portefeuille « féminisé » a gagné 60% en valeur. Et ce, indépendamment du contexte, alors que la valeur du CAC 40 dans son entièreté perdait 4%. D’autres études ont été réalisées sur une centaine d’entreprises en Espagne, en Chine, au Danemark ou encore aux Etats-Unis. Celles-ci tendraient à démontrer que les entreprises féminines sont plus innovantes en termes de Produits et de Management. En effet, la féminisation encouragerait un supplément d’intelligence collective par l’intelligence émotionnelle, exprimée par une capacité d’écoute, d’empathie et de respect des contributions des autres.
Dans le Numérique comme ailleurs, les Femmes ont donc toutes leur rôle à jouer afin d’écrire l’Histoire à venir. Cela nous permettrait ainsi d’exploiter au mieux notre potentiel d’intelligence collective…
Un article rédigé par :
Radostina KOSTOVA
Coach Agile
Pierre IDIART
Senior Consultant
Sources :
[1] https://digital-strategy.ec.europa.eu/en/library/country-reports-women-digital-scoreboard
[2] https://www.bcg.com/publications/2018/why-women-owned-startups-are-better-bet
[3] https://www.frenchweb.fr/un-oubli-capital/301692
[4] https://www.education.gouv.fr/choix-de-trois-specialites-en-premiere-generale-la-rentree-2019-15-combinaisons-pour-80-des-eleves-3245
[5] https://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110707trib000634787/les-femmes-bientot-plus-puissantes-en-malaisie-.html
[6] Les Oubliées du Numérique, d’Isabelle Collet (Editions Le Passeur, 2019)
[7] Supercollectif : la nouvelle puissance de nos intelligences, Emile Servan – Schreiber (Editions Fayard, 2018)
Quand il est question de la survie d’une équipe, le premier réflexe est de penser réduction des coûts, avant d’envisager une éventuelle dissolution. Pourtant, remettre les utilisateurs au coeur de la stratégie d’une équipe peut lui être salutaire.
« L’équipe Automation Apps Factory a su se positionner en véritable partenaire lors de la mise en place de la démarche DEVOPS à la GRC » Responsable de la démarche DevOps de la GRC
D’une équipe au bord de la dissolution en début de mission, elle est devenue un acteur majeur dans la mise en place de la démarche DevOps dans l’entité. Comment l’accompagnement par Aneo a-t-il permis une telle transformation ? Baptiste Macé, Consultant DevOps chez Aneo, nous l’explique dans ce retour d’expérience.
Le cadre de la mission
Une entité orientée vers l’efficacité opérationnelle du groupe
L’entité GTS (Global Services Technologies) de la Société Générale est le centre de services dédié à la gestion de l’infrastructure informatique de toutes les filiales et entités du groupe.
Son ambition est de fournir un système d’information homogène à toute l’entreprise. Un objectif qui passe notamment par la mise en place d’un cloud commun, tout en garantissant une efficacité opérationnelle et une réduction des coûts.
Au sein de celle-ci, existe l’entité RCR : Retail Customer Relationships, qui fournit des services packagés aux autres départements du groupe. il a accompagné l’équipe Apps Automation Factory. Celle-ci avait 2 rôles principaux :
- Maintien en conditions opérationnelles/de sécurité des instances Ansible Tower et AWX.
- L’accompagnement d’une équipe de développement vers l’automatisation.
L’équipe accompagnée
Dans ce cadre, nous sommes intervenus auprès d’une équipe de 9 personnes au bord de la dissolution qui rencontrait les difficultés suivantes : manque d’implication des équipes, incompréhension des enjeux, et une organisation inexistante (agile défaillant).
Toutefois, cette équipe possédait certaines forces sur lesquelles il fallait capitaliser : un Tech Lead solide, un Product Owner très impliqué, et un Management ayant envie d’aller de l’avant.
Pour vous présenter cette mission, nous allons utiliser l’image d’un pompier qui aiderait une équipe à éteindre un feu et qui l’accompagnerait ensuite dans la reconstruction.

Accompagner l’équipe dans sa reconstruction en 5 étapes
1. Eteindre le feu – La migration des applications cruciales
Fin 2019 – Avril 2020
Une migration vitale d’Ansible Tower vers Ansible AWX devait être mise en place pour permettre la pérennité de certaines applications cruciales.
En effet, les licences arrivant à terme, l’ensemble des 300 applications utilisant Ansible Tower à la Société Générale risquaient de ne plus pouvoir livrer en production à la fin de l’année.
L’équipe tentait de migrer l’ensemble des données de l’ancienne version vers la nouvelle, pourtant sans succès. Nous avons finalement évité cet écueil en priorisant les applications par leur criticité. Nous les avons fait migrer une par une, en s’appuyant sur les préceptes agiles.
2. Retirer les gravats – Déconstruire les mauvaises habitudes
Avril 2020 – Octobre 2020
L’équipe organisait l’avancement de son travail autour d’un daily matinal, lors duquel les objectifs changeaient quotidiennement.
Ainsi, nous avons travaillé sur la vision avec l’équipe et le Management pour définir des objectifs partagés. Nous avons changé un certain nombre d’habitudes :
- Méthode Scrum. Nous l’avons remis en place et réexpliquée avec des itérations, ayant chacune un but et un livrable.
- Fail fast. Nous avons expliqué ses préceptes, en enterrant certains projets à faible valeur ajoutée. Et ce, malgré leur état d’avancement.
- Nous sommes passés d’une automatisation logiciel rigide des applications à une mise en autonomie des équipes par la formation et le coaching (diminution du support)

3. Reconstruire des bases solides – La simplification des usages via le développement d’un portail
Mars 2021 – Octobre 2021
Seules les plus grosses applications avaient un budget pour être accompagnées sous Ansible AWX. Pour les plus petites, nous avons souhaité agir de manière différente. C’est pourquoi nous avons développé un portail web d’onboarding.
En effet, celui-ci était constitué d’une interface user-friendly permettant de simplifier les usages sous AWX. La plateforme était ainsi plus adaptée aux développeurs. Elle contenait également moins d’informations.
Afin de parvenir à la création de ce portail, il a fallu engager l’ensemble du management. Il a également fallu faire intervenir un coach agile. Au programme : MVP et story Mapping.
4. Finir la reconstruction – L’ultime migration sous le cloud SG
Juillet 2021 – en cours
La migration sous Ansible AWX a entraîné une réduction considérable des coûts (prix des licences et rationalisation des ressources). Toutefois, nous souhaitions aller plus loin. Nous avons donc accompagné notre client à migrer ses applications sur le cloud de la Société Générale.
Plusieurs bénéfices à la clé :
- Un gain de temps indéniable, pas besoin de MCO (Maintien en Conditions Opérationnelles) sur les infrastructures et middlewares.
- Plus de scalabilité. Le nombre d’usagers de la plateforme augmentant, il faut adapter les performances à l’usage.
En parallèle, les méthodologies de travail et la problématique autour de la vision produit étant résolues, il a donc fallu s’attaquer à la partie plus technique. C’est ainsi que des reviews de code hebdomadaires, du pair programming, et la généralisation du DevOps furent mis en place au sein de l’équipe.
5. Faire le bilan et raconter son histoire !
Aujourd’hui, l’équipe n’a plus rien à prouver pour exister. Par ailleurs, ses membres sont régulièrement sollicités pour accompagner d’autres équipes qui rencontrent les mêmes difficultés.
Un retour d’expérience par

Baptiste Macé
Consultant DevOps chez Aneo
Ne manquez pas le prochain webinar de Baptiste le mardi 30 mars de 13h à 14h sur le thème : « Comment faciliter l’onboarding de ses développeurs grâce au Software Craftsmanship ? » !
L’événement dans sa globalité
Le Cloud gagne en adhérence sur tous les types de marché du plus ouvert au plus régulé : que ce soit pour profiter de son potentiel d’innovation, sa flexibilité ou sa simplicité. Les data centers « on premise » (lorsque l’infrastructure IT est hébergée dans les propres locaux de l’entreprise) apportent un certain contrôle et accès aux ressources. Cependant, ils viennent également avec leur lot de difficultés, qui pèsent de plus en plu sur les équipes IT et sur les utilisateurs de ces ressources.
Aneo, Google Cloud France et AMD vous proposent des retours d’expériences de migrations du on-premise vers le cloud, le jeudi 28 septembre dans un événement phygital.
Focus sur la conférence animée par Aneo : le calcul parallélisable en finance
Le calcul parallélisable est devenu un outil incontournable en finance. La capacité d’analyser des quantités massives de données en parallèle et en temps quasi réel dépasse les capacités du processeur à cœur unique (CPU) le plus rapide. Cette conférence est animée par Wilfried Kirschenmann, Directeur R&D chez Aneo, Tony Carnal, Customer Engineer Infrastructure Modernization chez Google Cloud, et Jean-Claude Bernard, Cloud Solution Sales Southern EMEA chez AMD.
Vous pouvez participer à l’événement dans sa globalité en présentiel de 9h30 à 13h, ou uniquement à la conférence en ligne de 11h à 12h. Pour vous inscrire, cliquez ici.
Découvrez le retour d’expérience Aneo – Microsoft Azure sur un cas concret faisant appel à du calcul haute performance lors d’une conférence inédite.
Au programme :
- les différentes étapes d’étude, prototypage, optimisation et calcul du projet
- une démonstration d’Azure Cycle Cloud et de l’interface utilisateur développée par Aneo.
- le bilan des apprentissage et recommandation pour la mise en œuvre de votre projet HPC avec Aneo sur Azure.
Une conférence animée par Damien Dubuc, Expert HPC chez Aneo, Boris de Lastours, Azure Product Manager, et Alexandre Jean, HPC AI Solution Specialist chez Microsoft Azure.
Pour vous inscrire, cliquez ici.